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"Les 36 couleurs du haïku" Françoise Reveillet et Serge Abril

         11 mai > 17 juin   

à la Maison des Portes Chanac ,(2 rue des Portes Chanac, Tulle)
du mardi au samedi : 12h - 18h - entrée libre
Et à la vitrine le Point G ,(Place Mgr Berteaud)
visible 24h/24h


  Vernissage : jeudi 11 mai à 18h

Serge Abril, artiste plasticien, a travaillé dans l’atelier du peintre argentin Miguel Davila à Buenos Aires. Ses premières expositions ont lieu en Argentine. Dès l’âge de 21 ans,  il continue à développer son art en Europe où il expose régulièrement son travail. Ses dessins, tableaux et portraits sont autant de formations contrastées allant de la figuration narrative à l’abstraction poétique, voire métaphysique, qui caractérise son travail actuel. Entre autres projets, Serge Abril a également réalisé des courts métrages, conçu l’espace historique du Palais Brognart ainsi que les fresques de Center parcs et du parc Astérix, et créé le Musée du vin de la ville de Die.

Françoise Réveillet est l’auteur de plusieurs livres dans le domaine du  bien-être et du développement personnel dont 10 minutes pour soi  (Flammarion) son best-seller traduit en plusieurs langues et Petites pensées pour voyager léger paru chez Marabout. Néanmoins, les aventures poétiques et imaginaires l’intéressent tout autant. En 2013, elle publie des contes et nouvelles sous le titre Histoires du soir pour une nuit sans histoire chez First, et signe aujourd’hui son premier roman, Un soir bleu d’été sous l’aguaribay, aux Éditions 5 sens.

« Le haïku est le plus petit poème du monde. Construit sur trois versets de cinq, sept et cinq syllabes (dix-sept syllabes en tout), il m’apparaît comme un exploit de brièveté où cohabitent, en ce tout minimal, légèreté, rigueur et  profondeur. Dans un mystérieux mélange d’instantanés, le haïku nous apprend qu’en jouant avec peu de mots, on peut dire l’essentiel et adoucir son coeur.

Depuis longtemps, je prends un indicible plaisir à lire des haïkus, à en écrire aussi. Je ne connais ni le Japon, ni le japonais. Je m’en inspire ici sans en respecter les règles.  Aussi naturels et spontanés que des respirations, mes poèmes partent d’une émotion esthétique, d’une sensation, d’une inspiration, d’une expiration, d’une pensée, d’un fait inattendu, donnant tout à coup de l’éclat à ma journée, même la plus terne. Ces courts poèmes naissent librement au gré de mes saisons intérieures pour devenir de minuscules bulles d’oxygène s’envolant vers le Cosmos.

Serge Abril a illustré et enrichi chaque poème de sa gestuelle artistique, aérienne et sensible. Ce recueil est l’aboutissement d’un cheminement à deux, au cours duquel le texte et la couleur se mêlent et s’influencent mutuellement, tout à la fois source d’inspiration et conséquence. Dans un espace où nos visions du monde se répondent, trente-six poèmes furtifs se parent de leurs trente-six couleurs. »
                 

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